les competences a portee du plus grand nombre
En Amérique du Nord dès les années 1960, différents styles de pratiques martiales développent des formes de contact variées. De nombreux champions désireux de faire connaître la diversité de leurs techniques, contribuent à leur évolution. Des tournois sont organisés par des styles de combat divers ; comme l’United States National Karate Championship de Jhoon Rhee, la Bataille d’Atlanta d’Ed Parker, et dès 1962 les opens sur ring de Bando kickboxing (forme héritière de l’ancestrale Boxe birmane importée par l'expert Maung Gyi, un des trois pionniers du Full-contact et Kickboxing américain). D’autres tournois importants comme le Mas Oyama All Worth America Championship (Karaté Kyokushinkaï au K.O.) ont changé les traditionnels tournois de karaté jusqu’alors organisés sans contact.
Le 1er héros du Full-contact est le très célèbre karatéka Joe Lewis qui disputa le premier match de « karaté » avec des gants de boxe. Un nouveau style de combat est né. Lentement, cette forme sportive se structure, des rencontres s’organisent un peu partout et Howard Hanson, célèbre organisateur et ceinture noire de Karaté Shorin-Ryu(1), a l’idée d’organiser les combats sur un ring plutôt que sur un praticable de tapis. Il faut une fédération pour régir ce nouveau sport, la première est la « Professional Karate Association » (PKA) fondée en 1974 par Mike Anderson et les époux Don et Judy Quine. Cette fédération a pour objectif de coordonner et de promouvoir cette discipline au niveau professionnel dans le monde entier. Mike Anderson à cette époque dirige la revue « Professional Karate Magazine » et organisait la « Top ten national » à l’issue de laquelle des sommes importantes sont distribuées aux vainqueurs. Cette forme de compétition est introduite en France par Dominique Valéra (célèbre karatéka français) à la fin des années 1970, sous le nom de « Full-contact », appelée plus tard « Boxe américaine » suivant des directives ministérielles.